Général Gbi de Fer

Général Gbi de Fer
Général Gbi de Fer

samedi 31 octobre 2015

Le Général Gbi de Fer célèbre ses 30 ans de carrière.

GBI DE FER
La comédie à l'état pur
Du rire à gogo
Des gags à vous tordre de rire
Date: Samedi 21 Novembre 2015
Lieu; Palais de la Culture de Treichville - Abidjan (Côte d'Ivoire)
Heure: 20 H GMT
Tarif: 15.000 FCFA
Gbi de fer et Bassamuka
Infoline; 00 225 77 55 55 04 / 01 08 02 31 / 05 63 49 97
Pour tous ceux qui veulent associer leur image à l’événement.

MDR : PARI RÉUSSI POUR LA SCÈNE AFRICAINE!

Troupe GBI de Fer à Marrakech 
La première édition de la scène africaine au Marrakech du Rire a été une vraie réussite.
Des humoristes venus des quatre coins de l’Afrique se sont produits sur la scène du So Lounge (hôtel Sofitel) devant un public enjoué et cosmopolite. 1h30 de sketches sur autant de sujets que d’humour: les différences culturelles, de manières de danser, de raconter Charlemagne en France et en Afrique, les réseaux sociaux comparés au téléphone arabe (par Oualas), la conversation insolite entre N. Sarkozy et des africains pour obtenir un visa (par Defunzu) avec une mention spéciale pour la mise en scène magistralement faite par le trio GBI de Fer sur les rapports humains. 
La scène africaine a tenu toutes ses promesses offrant à la fois une belle vitrine à des jeunes humoristes de se produire et des moments de plaisir aux saveurs exotiques…Difunzu, Manitou, Oualas, Fadily Camara,  Troupe GBI de Fer Agalawal ont fait le show et Farid Chamekh a enfilé le costume de maître de cérémonie en clôturant la soirée par certains de ses sketchs.
Maya
Amina
Source:http://www.amina-mag.com/

mercredi 28 octobre 2015

BURIDA : Avant l’appel à candidature pour choisir le prochain DG Gbi De Fer (Administrateur) : « Mieux vaut avoir Mme Vieira avec soi… »

Gbi De Fer (2è à partir de la droite) aux côtés du nouveau PCA, posant avec les autres administrateurs. 
La dernière étape de la mise en place des nouvelles instances du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) reste la nomination du Directeur Général. Désignation qui se fera sur l’appel à candidature lancé par le nouveau président du Conseil d’Administion (PCA), Sery Sylvain, élu le 15 octobre 2015, et soumis au Ministère de la Culture et de la Francophonie.

En attendant cette ultime étape, le nouvel administrateur, Kouya Gnépa alias Gbi de Fer, avec qui nous avons échangé le jeudi 22 octobre 2015, à Treichville, fait des révélations sur un ‘’deal’’ en préparation pour reconduire la Directrice Générale sortante. « J’ai abordé le sujet avec le nouveau PCA. Il m’a dit ne pas en faire un soucis », a confié le comédien. Sans manquer de dire que l’heure est au réalisme avec le choix de « celle qui déjà occupe le poste pour avoir fait un énorme travail apprécié aussi bien des artistes que des maisons de gestion de droits en Afrique. Il n’ya pas de raison à aller chercher encore ailleurs ». 

Démarche que le patron du Djély Théâtre dit partager parce que « Mme Vieira s’est énormément investie pour cette maison. Elle est juriste. Cette dame, je pense que mieux vaut l’avoir avec soi que contre soi ». 

Et de faire cette promesse aux sociétaires du Burida : « Dans un an, vous verrez les revenus des artistes. Et vous ferez la différence. Vous verrez également au niveau de la piraterie que nous allons combattre farouchement ». 

Bien avant, il a déploré l’état d’esprit qui a prévalu au cours des élections des administrateurs puis du PCA. « Je ne dormais presque pas. Mon portable sonnait jusqu’à 1 h ou 2 h du matin. Je me suis demandé qu’est-ce qu’il ya au BURIDA pour qu’il y est une telle tension. J’ai donc compris qu’aller à l’apaisement était la meilleure solution », a-t-il soutenu.

Au sujet du retrait de sa candidature, il a justifié cela par le souci d’éviter les déchirures. « Trois jours avant les élections, la tension était intenable et les positions très figées », s’en est-il offusqué. 

Revenant sur l’épilogue de ce processus électoral ayant consacré l’élection de Sery Sylvain, à la tête de la présidence du Conseil d’Administration du BURIDA, Gbi De Fer a espéré que le nouvel homme fort aura la gnac pour ‘’transcender toutes les situations et répondre   véritablement à la volonté des artistes’’.

« Le BURIDA a engrangé beaucoup d’argent depuis l’arrivée de Mme Vieira. Il faut continuer cette grande dame afin de créer d’autres systèmes de recouvrements de droits pour collecter beaucoup plus de fonds et permettre une meilleure répartition des droits ux artistes», à encouragé Gbi De Fer.

Diarra Tiémoko
Source : Soir Info N° 6315 du Lundi 26 octobre 2015.    


PRÉSIDENTIELLE 2015: Gbi De Fer en campagne pour des élections apaisées.

Gbi De Fer au centre en compagnie de représentants du RHDP
Le célèbre artiste comédien Kouya Gnépa alias Gbi de Fer séjourne depuis quelques jours à Tabou, sa région d’origine, plus précisement à Grabo. Socieux du bon déroulement de la prochaine élection présidentielle prévue pour le dimanche 25 octobre 2015, il a décidé de sensibiliser ses parents ‘’Kroumen’’ pour des élections apaisées. 

Du 21 au 23 octobre 2015, le Directeur de la troupe ‘’Le Djély Théâtre’’ a pu s’entretenir avec les chefs traditionnels, les jeunes, les femmes et d’autres leaders d’opinions de la région. 

Le but de cette rencontre, à l’en croire, était d’amener les uns et les autres à tirer les leçons du passé. « Notre région a payé un lourd tribut dans cette crise, nous devons aller à la réconciliation et à la paix, le seul gage de tranquillité,  de stabilité et de l’émergence de la Côte d’Ivoire », a indiqué Gbi De Fer. 

Le comédien a exhorté les populations à retirer leurs cartes d’électeurs et à sortir massivement pour aller voter le jour du scrutin. 

« Voter est un acte citoyen. Accomplissez donc cet acte civique dans un climat de paix, afin que la Côte d’Ivoire puisse continuer son processus de développement engagé pour une émergence totale », a-t-il lancé dans toutes les localités de Tabou et de Grabo. 

Bien avant, Gbi de Fer a invité le peuple ‘’Kroumen’’ à sortir des sentiers battus de « la politique politicienne » pour prôner celle « du développement ». « Le peuple Kroumen est face à son destin. Il faut savoir faire le bon choix afin que le Kroumen puisse profiter d’avantage du développement », a-t-il conseillé.

Cette série de rencontres à été bouclée par des échanges francs avec des représentants de partis politiques dont Takouo Gnessoa Pascal, Superviseur de la campagne du RHDP à Grabo.

Steeve Azo (Stg)
Source : L’Inter N° 5205 du samedi 24 au dimanche 25 octobre 2015

ELECTIONS APAISÉES : Gbi De Fer sensibilise ses parents à Grabo

Gbi De Fer. En mélon. Est déterminé à faire passer son message à ses parents de Tabou et Grabo  
A peine a-t-il été élu administrateur  du tout nouveau  Conseil d’Administration du Bureau Ivoirien du Droit d’Auteur (BURIDA) que le célèbre comédien humoriste ivoirien, Kouya Gnépa, plus connu sous le nom de Gbi De Fer, s’est rendu à Tabou, sa région d’origine, plus précisément à  Grabo.

Objectif de cette visite : sensibiliser les siens des élections apaisées. Ainsi du 21 au 23 octobre 2015, le patron du ‘’Djéli Théâtre’’  et sa ‘’Troupe’’ ont investi le terrain. C’est donc au pas de course qu’il a conduit la délégation qui a sillonnée toutes les localités de Tabou et de Grabo.,

Pour le comédien, l’objectif de cette campagne s’inscrit dans l’optique ‘’de vendre le produit ''PAIX'', le seul gage de tranquillité, de stabilité et de l’émergence de la Côte d’Ivoire''. 

Aussi Gbi De Fer a-t-il encouragé les populations à retirer leurs cartes d’électeurs et d’aller voter le dimanche 25 octobre, à l’occasion de l’élection présidentielle. « Voter est un acte citoyen. J’aimerais vous inviter à faire en sorte que la Côte d’Ivoire puisse continuer le processus de développement engagé », a-t-il exhorté, avant d’inviter ses parents Kroumen à éviter ‘’la politique politicienne’’ et à adhérer à la cause de ‘’la politique du développement’’.

« Faites le bon choix pour une Côte d’Ivoire émergente afin que le peuple Kroumen puisse profiter d’avantage du développement », s’est-il adressé à ses parents. 

Autre temps fort de cette campagne, c’est bien sa rencontre avec les jeunes, les femmes, les chefs traditionnels et quelques représentants des partis politiques dont Takouo Gnessoa Pascal, Superviseur de la campagne du RHDP à Grabo.

Diarra Tiémoko            
Source : Soir Info N° 6314 du samedi 24 et dimanche 25 octobre 2015.

JT de l'Emergence / Accident d'Ismael Isaac, retrait de candidature, Gbi en parle


Gestion du BURIDA: Les artistes ont désigné leurs administrateurs

Gbi de Fer - Membre du Conseil d'Administration du BURIDA
Quant au collège des producteurs de phonographes, il est l’affaire de Yao Sery Sylvain et pour les œuvres littéraire et dramatique, l’honneur est revenu à Gbi de Fer, Kouya Gnepa à l’État civil. Alao Thimothée et Konan Kouassi Guillaume alias Kajeem ont en charge le collège des artistes interprètes.      
La liste des gestionnaires des sept collèges du Conseil d’administration du Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) a été donnée le 8 octobre. Au nombre de dix,  des artistes ont été désignés en tant qu’administrateurs par leurs confrères lors de l’Assemblée générale du Burida qui s’est tenue à l’espace Crrae-Uemoa à Abidjan-Plateau.

Ainsi, pour le collège des auteurs graphiques, a été élue Annick Assemien, quand celui des producteurs et vidéogrammes revenait à Guêpière épouse Bougie. Et l’administrateur des auteurs d’œuvres audiovisuelles est Hassan Lancina dit Hassan David.

Quant au collège des producteurs de phonographes, il est l’affaire de Yao Sery Sylvain et pour les œuvres littéraire et dramatique, l’honneur est revenu à Gbi de Fer, Kouya Gnepa à l’État civil. Alao Thimothée et Konan Kouassi Guillaume alias Kajeem ont en charge le collège des artistes interprètes. Pour les auteurs compositeurs et éditeurs de musique, ont été désignés Blé Olivier, Betcheké Christiane plus connue sous le nom de Tiane et Koné Tieffi dit Koné Fontaly.

A ceux-ci, se joindront quatre nouveaux membres, à savoir un représentant du ministre, un expert qualité, un auteur compositeur et un interprète de notoriété. Seuls ces dix nouveaux administrateurs sont éligibles à la présidence du Conseil d’administration qui aura lieu le 15 octobre prochain.


Liliane N’Guessan
Stagiaire 
Source:http:fratmat.info
vendredi, 09 octobre 2015

Gbi de fer Comédien-humoriste ivoirien : « Nous voulons dédramatiser les faits politiques.»

© Diasporas-News par DR 
Gbi de fer Comédien-humoriste ivoirien

A l'état civil, il se nomme Kouya Gnekpa. Mais il est plus connu sous le nom de Gbi de fer. Nous avons rencontré le célèbre artiste comédien-humoriste ivoirien et sans détour, il s'est prêté à nos questions. Compte rendu.

Diasporas-News : Bonsoir Gbi de fer, que nous vaut ta présence à Paris ?

Gbi de Fer : Je suis à Paris dans le cadre du spectacle de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) appelé « Bonjour 2014 Paris ». C'est à moi que la RTI a confié la direction artistique, en quelque sorte de l'émission, l'encadrement des artistes comédiens, des jeunes gens qui sont venus pour ce spectacle, ce divertissement à Paris. C'est la raison pour laquelle je suis à Paris.

D-N: Que pensez vous de la nouvelle génération de comédiens-humoristes ivoiriens ?

GDF : C'est une génération qui a vraiment du talent. Je les remercie sincèrement. Il faut dire que c'est une mutation qui s'opère dans le milieu du théâtre, de la comédie en Côte d'Ivoire. Les jeunes artistes ont révolutionné l'art de la comédie. Les métiers que nous faisons sont en mutation. L'art que nous faisons aussi est en mutation. Quand on voit ces jeunes là remplir des stades, je suis content d'eux. Mais la seule chose que je leur conseille, c'est de travailler plus sérieusement, d'être plus professionnel et d'accepter d'apprendre. 

D-N: Selon vous, est-ce qu'on peut rire de tout surtout avec les événements douloureux qui se sont passés en Côte d'Ivoire?

GDF : En fait, en tant que comédiens, nous voulons dédramatiser les faits. Parce qu’en Côte d'Ivoire ou en Afrique en général, les gens sont beaucoup plus critiques, crispés sur les choses politiques, les problèmes politiques. En tant que comédiens, nous voulons dédramatiser cela. Et que cela soit des trucs qui passent dans l'amusement, en riant. Parce qu'en fait, il est important de rappeler que le théâtre a trois fonctions : le divertissement, la didactique et la thérapeutique. C'est-à-dire que pendant qu'on s'amuse, on doit enseigner et guérir. Je pense qu'on le fait. C'est pourquoi selon moi, on peut rire de tout. 

DN : Avez-vous un conseil pour les gens de la Diaspora ?

GDF : Je souhaite que tous les jeunes africains aient une pensée pour leurs pays d'origine. Regardez Paris, c'est la 2ème fois que je viens ici. Paris a été construit, c'est beau, c'est propre. En Afrique, nous passons tout notre temps à faire la politique et à détruire ce que nous avons. Sur un an, on prend huit mois pour faire la politique et deux mois à travailler. Nous avons eu tellement de retard. Pensons à développer nos pays maintenant ; nous devons ensemble contribuer au développement de notre continent. Je vous remercie.

Propos recueillis par Boni Félix NIANGORAN

Diasporas-News du 27 mars 2014

Gbi de Fer: 25 ans…et un attentat !

Gbi de Fer
Membre fondateur du Djéli Théâtre d’Abidjan et comédien vedette à l’émission, “Dimanche Passion”, au milieu des années 90, le comédien, Kouya Gnépa, alias Gbi de Fer, s’apprête à célébrer ses 25 ans de carrière. Autour d’une pièce dénommée, “Attentat au Paradis”.

• Comment va le Général Gbi ?

- Je vais bien, on ne se plaint pas, ça va.

• Que devient le fameux fusil de Gbi de Fer ?

- J’ai été désarmé. Voilà pourquoi aujourd’hui, vous ne me voyez plus avec mon fusil. Mais si demain, l’ancien combattant, soldat de 1ère classe que je suis, monte une pièce de théâtre, où le fusil est demandé, j’irai le réclamer (rire).

• Ok, dis-nous, qu’est-ce qui t’occupe en ce moment ?

- Je n’ai vraiment pas le temps depuis un moment. 2015, est une année très importante pour moi, parce que je célèbre mes 25 ans de carrière. Et puis aussi, à côté de ça, j’ai pas mal d’activités que je gère ici et là pour gagner convenablement ma vie.

Gbi de Fer
• Tes 25 ans de carrière, parlons-en. Comment  prépares-tu l’évènement ?

- Dans la sérénité. J’envisage à cette occasion, partir les prochaines semaines en France, afin de bien caller les choses avec mon collaborateur parisien, Amed Fofana. C’est lui qui  s’occupe de tout ce qui est réseau de communication du côté de Paris. Les chaînes de radio et de télé étrangères seront également sur cet événement, qui aura lieu cette année 2015.

• Où auront lieu ces festivités ?

- Ça va se faire ici à Abidjan bien sûr et dans une grande salle de la place. Le public abidjanais est  convié d’office. Nous sommes à la tâche.

• A quoi aura-t-on droit ?

- Il y aura une très grande fête, des bons moments de théâtre, ça je le promets. Je vais donner au public qui fera le déplacement une création digne de l’artiste que je suis. Il y aura au menu, une belle pièce théâtrale intitulée Attentat au Paradis. une pièce qui sera jouée deux heures durant, avec des acteurs d’ici et de la sous-région, Benin, Togo, Burkinabé.

• On te retrouve ici et là comme consultant sur plusieurs medias…

- Oui effectivement, je suis chroniqueur à la RTI, consultant à Radio Jam ainsi qu’à  Abidjan.net. Je participe également à un programme satirique sur Guillaume Soro TV, sans oublier que je suis animateur culturel à la Mairie de Yop depuis près de 17 ans. Je pars d’ailleurs bientôt à la retraite. A Guillaume Soro TV par exemple, je produis des sketchs, sur le site Abidjan.net, je fais des chroniques sur l’actualité. Et à radio JAM, j’interviens sur un programme  intitulé ‘’Tout feu, tout flamme‘’. C’est une émission de libre expression, on dit ici ce qu’on pense.

• Tes fans disent qu’ils ne te sentent plus. N’est-ce pas ces diverses activités qui t’empêchent de bien t’occuper de ta carrière ?

- Pas du tout. Moi, je suis toujours inspiré. Seulement, voilà, je n’aime pas l’à peu prés. Je vous le dis et j’insiste là-dessus. si je dois faire une scène, c’est que je suis vraiment prêt et les moyens sont réunis. Sinon, je m’abstiens.

• On dit même que tu a délaissé la scène ?

- Ecoutez, quand vous faites ce métier, Il faut éviter de paraître pour paraître. Pour travailler, il faut bien sûr avoir les moyens. Si je n’ai pas d’argent pour travailler, je fais comment ? Aujourd’hui, je suis en train de réunir les moyens pour me relancer véritablement.

• Les comédiens de votre génération, dit-on, sont en perte de vitesse…

- Beaucoup de comédiens se cherchent aujourd’hui, d’autres aussi nous ont quittés malheureusement. C’est pour vous dire que les choses ne sont pas aussi faciles pour nous.

• A quand remonte ta dernière scène ?

- A l’année 2008, avec la pièce le “Trône Rouge”, une pièce de théâtre que j’ai montée en son temps avec l’homme d’Asmara, mon aîné Laurent Pokou.

• Pour ce qui est de la carrière, où en es-tu aujourd’hui ?  Es-tu satisfait ?

- Je suis satisfait de ma carrière. Je ne peux pas me plaindre. Mais je constate malheureusement que je suis encore confiné dans un carcan, le système français quoi ! Où on se retrouve bloqué à un moment. Voyez-vous, l’espace francophone est très fermé pour nous, acteurs francophones. On n’a pas d’opportunités comme nos frères anglophones ou lusophones.

• C’est un peu trop facile d’accuser le système, vous n’avez pas une part de responsabilité ?

- Aujourd’hui, je vous assure que nous artistes francophones, pour évoluer, c’est un casse tête. Tu ne peux y arriver sans l’apport d’un Français. J’ai joué au centre culturel Français, il ya quelques années de cela, avec le Djeli Théâtre. on a été la toute première troupe de théâtre à faire le plein du centre culturel et ce, durant 8 jours. Aujourd’hui, on n’a même plus de salles. Et pourtant, il faut bien qu’il y ait des espaces afin qu’on vienne découvrir les acteurs que nous sommes. C’est à travers la Fête de la musique précisement, que l’animateur Claudy Siar, a découvert Magic Système et la suite, on la connait.

• Tu sembles frustré ?

- Je ne suis pas frustré, je déplore une situation. Parce qu’il ya une absence totale de développement culturel en Cote d’Ivoire. Les choses ne bougent pas assez chez nous. Nous avons des gouvernants qui ne savent pas que la culture est un vecteur économique. Ici on n’a pas de mécènes, des gens qui sont prêts à te donner 2 millions pour faire des créations, c’est une denrée rare ici. Quand vous prenez un pays comme le Nigeria, ce n’est  pas seulement sa musique qui fait sa fierté, mais aussi ses créations artistiques, qui font que ce pays reste  une puissance économique africaine. Aujourd’hui, quand on te voit dans la rue, on te dit :  «j’ai aimé ce que tu as fait, la prochaine création c’est pour quand ?».


• D’aucun parlent de symphonie inachevée, dans ta carrière ?

Je sais que les fans attendent encore beaucoup de moi. Ce sont les moyens qui font défaut, c’est tout. Quand on faisait Dimanche passion, on travaillait avec le matériel de la RTI. Tout était réuni pour bien bosser. Nous sommes des acteurs, il suffit de nous donner l’occasion, nous allons faire de belles choses.

• Que devient aujourd’hui, le Djely Théâtre ?

- Le Djeli théâtre se porte bien. On était au labo, on revient bientôt. Vous allez nous sentir au cour des festivités marquant mes 25 ans de carrière.

• Quel regard portes-tu sur l’évolution du théâtre ivoirien ?

- Je ne vois pas grand chose. Cela dit, le théâtre n’est pas mort en Côte d’Ivoire, il peut rebondir et aller loin. Mais il doit être entretenu d’une bonne vision, car beaucoup de données ont changé. Aujourd’hui vous ne pouvez plus, par exemple, vous permettre de monter une scène de théâtre, jouer avec des jeunes gens durant des jours, et venir leur tendre 40.000frs. Moi je refuse de contribuer à l’appauvrissement des acteurs. Parce que faire du théâtre c’est un métier.

• Qu’est-ce qui vous manque véritablement aujourd’hui ?

- On n’a pas de salles pour nous exprimer et  celles qui existent aussi, sont couteuses, on n’a pas l’argent pour les occuper. Aujourd’hui, vous faites le constat, beaucoup d’acteurs sont obligés de faire des contributions à la télé pour être connus et aller animer dans les mariages. Il y en a aussi qui produisent des films. Alors qu’il faut bien que le théâtre vive.

• Que penses-tu de ceux qui ont décidé de se lancer dans la production?

- Ils se cherchent c’est tout à fait normal. Ce qu’ils font, moi j’appelle ça le cinéma de maison (sur un air sérieux). Des jeunes acteurs s’y essayent aussi. J’apprécie quand même le courage de certaines dames comme Akissi Delta et Marie-Louise Asseu, qui vont leur petit bonhomme de chemin.

• Que pensez-vous de tous ces jeunes gens qui sont lancés dans le milieu humoristique ?

- Je les encourage, mais ils ont beaucoup encore à faire. Ils ont besoin de formation et d’encadrement.

• Viennent-ils vers vous, les anciens ? Quels conseils vous leur donnez ?

- On ne va pas dire à un apprenant «viens,  je vais te former», c’est lui qui doit faire la demande. Je n’ai pas de conseils à leur donner, ils savent ce qu’ils font. Quand tu leur diras d’aller se former, ils vont penser que tu es aigri.

• Est-ce vrai qu’ils vous dament le pion ?

- Moi je ne sais pas. C’est vous qui le dites. Mais j’apprécie quand même le travail effectué par certains d’entre eux, notamment En K2K, Agalawal. Ils ont de la qualité et l’humilité pour aller loin.

Par Inzah D.

enzo07058354@topvisages.net


LE GROUPE DJELY THÉÂTRE

Membres Fondateurs du ''DJELY THÉÂTRE''.

  • Kouya Gnepa (Gbi de Fer) - Directeur Fondateur.

  • Théophile Bakabou (Gaston Jupon)


  • Germaine Kouassi (Gemy)
  • Ibo Laurent (Jimmy Danger)

  • Marie Branth (Mary)
Membres
  • Djangoné Bi Golé Elvis (Vieux Kokorè)
  • Digbe Claver Simplice (Fleke Fleke)

  • Tompieu Joseph (Prince Bill)

  •  Golé Bi Nestor (Mareshal Zongo)

  • Diomandé Mamadou (Bassamuka)

  • Guei Thérèse (Gbazé Thérèse)

  • Somé Claude Perpétue (Perpétue)

  • Naya Prince



BIOGRAPHIE GENERAL GBI DE FER


KOUYA GNEPA dit « GBI DE FER » artiste comédien et humoriste ivoirien est né le 15 Février 1965 à Grand Béréby, une localité du sud ouest de la Cote d’Ivoire. Après son cycle primaire à Grand Béréby, le jeune KOUYA Gnépa est orienté au collège moderne de SAN PEDRO ou il obtient le BAC en 1984. 

C’est dans ce collège de SAN PEDRO qu’il fut ses premiers pas au théâtre. A la suite du baccalauréat, KOUYA GNEPA dépose ses valises à Abidjan, avec pour ambition de devenir policier. Par deux fois, il fera échec au concours de police. 

Déçu par ses échecs répétés, il essaye le concours d’entrée à l’Institut National des Arts d’Abidjan (actuel INSAAC). Contre toute attente, cela lui réussit avec brio en 1987. Il en sortira deux ans après, avec un diplôme d’étude théâtrale et d’animateur culturel. Pour accentuer sa formation au plan pratique, il jouera aux cotés de grands noms du théâtre ivoirien (ASSANDE FARGAS et DIALLO TICOUAHI VINCENT).

En 1991 et 1992, il est désigné meilleur acteur national à « VACANCES CULTURE » un festival organisé par le Ministère de la Culture de Cote d’Ivoire. Fort de l’expérience acquise et de la maitrise de son art, KOUYA GNEPA créer en 1991, sa troupe « LE DJELY THEATRE D’ABIDJAN» au sein de laquelle des comédiens non des moindres (GOHOU MICHEL, MAI LA BOMBE, JIMMY DANGER, MARESHAL ZONGO, BASSAMUKA, VIEUX KOKORE…) sont passés.

En 1995, KOUYA GNEPA devenu GBI DE FER sera découvert par le grand public en faveur de l’émission « DIMANCHE PASSION » de la chaine de nationale de télévision «RTI», animé par BARTHELEMY INABO. Son talent d’humoriste et la qualité de ses prestations à cette émission de divertissement lui feront connaitre un succès fou. C’est le début alors d’une carrière internationale qui débouchera sur la sortie de son album humoristique intitulé « RITOZECLAT Vol 1 ». S’en suivront plusieurs autres albums du même genre avec LE DJELY THEATRE D’ABIDJAN.

Devenu célèbre, GBI DE FER est sollicité pour le tournage de nombreux films (ROUGE ET NOIRE, SCANDALE DANS LA FAMILLE, SIDA DANS LA CITE, MA FAMILLE…)

Aujourd’hui, il se fait appeler « L’EMMERDEUR DE LA RÉPUBLIQUE » pour son franc parlé et ses prises de position peu tendre vis-à-vis des acteurs politiques. C’est d’ailleurs cela qui lui à valu d’être copter en qualité de chroniqueur sur la deuxième chaine de télévision nationale RT2 à l’émission «ON GARDE LE CONTACT », à «TOUT FEU, TOUTE FLAMME» sur radio JAM 99.3 FM ainsi que sur différents sites web tels que www.abidjan.net , http://www.guillaumesoro.tv/chronique-satirique et www.ivoirtv.net.
GBI DE FER demeure de tout temps un artiste qui n’a pas sa langue dans la poche.

PIECES THEATRALE
  • LE DÉPUTÉ DE DIEU (1991)
  • L’EMPIRE DU SANG (1992)
  • Zeredo (1993)
  • ATTENTAT AU PARADIS (1997)
  • LE TRÔNE ROUGE (2005)
FILMS
  • LE GROTO réalisé par le Burkinabè SOU JACOB (1986)
  • SIDA DANS LA CITE réalisé par l’ivoirien ALEXIS DON ZIGRE  (1993)
  • LES ASSAILLANTS réalisé par LUCKY TAPERO (2001)
  • ROUGE ET NOIRE réalisé par ARANTESS 2 BONALY (2005)
  • SCANDALE DANS LA FAMILLE réalisé par ARANTESS DE BONALY (2008)
  • MA FAMILLE réalisé par AKISSI DELTA (2009)
DISCOGRAPHIE
  • RITOZECLAT Vol 1 (1997)
  • RITOZECLAT Vol 2 (1998)
  • FACE A FACE BEDIE-GBAGBO (1998)
  • LE CONSEILLER DU PRÉSIDENT (1999)
  • LES RUMEURS D'ABIDJAN (2000)
  • LES ASSAILLANTS (2001)